SUGGESTIONS

Bonnes feuilles à déguster

Les enjeux territoriaux des JO

Jean-Marc Holz
Les Jeux olympiques et leurs territoires
Perpignan, Presses universitaires de Perpignan, 2012. 247 pages, 16 x 24 cm broché

Les Jeux olympiques ont conquis la planète : comment s’est opérée cette universalisation du sport? quels en sont les enjeux territoriaux ? Universitaire, expert ou journaliste, une dizaine d’observateurs portent le regard du géographe sur les impacts géopolitiques et territoriaux du phénomène olympique, de l’échelle mondiale au local. À l’heure des Jeux de Londres (2012) et de l’échec d’Annecy 2018, ils proposent un ouvrage très documenté et vivant, reposant sur des études de cas précis issues de recherches originales, des témoignages et des enquêtes de terrain.

Sommaire:
LA PLANETE OLYMPIQUE
« ALL games, all nations » La mondialisation des Jeux olympiques d’été
L’Inde, nain olympique ?

VILLES ET VILLAGES OLYMPIQUES
Athènes 2004 : Jeux olympiques et projet urbain
Les villes alpines organisatrices des Jeux olympiques d’hiver
La vila olimpica de Barcelone, nouvelle « Icara » ou gentrification d’un espace ?

2012, 2014, 2018, ESPOIRS ET DECEPTION2012,
Les JO du Nord-Pas-de-Calais
L’opération « le plus grand terrain de Jeux », stratégie d’une offre sportive territoriale
La roulette russe
JO, la France n’a plus la flamme

Jean-Marc Holz, agrégé de géographie, docteur en sciences économiques et docteur d’Etat en géographie, est professeur émérite à l’Université de Perpignan Via Domitia (UPVD). Il a reçu plusieurs prix scientifiques pour ses travaux sur l’économie régionale et l’aménagement du territoire, et a publié en 2007, avec David Giband, professeur à l’UPVD, un ouvrage dans la même collection sur  » les territoires du sport entre politiques et pratiques « .

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La Thaïlande et ses villes

Jean Baffie & Louise Pichard-Bertaux
Moussons N° 18/2011-2. La ville thaïe (Krungthep, etc.). Terminologie, dynamiques, représentations
Aix-en-Provence, Presses Universitaires de Provence, 2012. 187 pages, 16 x 24 cm, broché.


L’urbanisation fut longtemps peu développée en Thaïlande.

Au début des années 1960, il n’y avait qu’une seule vraie ville dans le pays, Bangkok, qui comptait plus de 2  millions d’habitants. De nos jours, l’urbanisation reste faible et anarchique, et la capitale est au centre des travaux présentés dans ce numéro de la revue.
Après l’étude des plans et des cartes, le développement urbain est abordé par l’habitat spontané, les bidonvilles. Une étude linguistique montre combien la ville est présente dans la société thaïe contemporaine : la diversité du langage reflète la complexité du milieu urbain.
Sommaire:
Introduction, Jean Baffie & Louise Pichard-Bertaux
เมือง, กรุง, นคร, ธานี ๆ. Mueang, Krung, Nakhon, Thani et les autres. A propos des noms désignant la ville en langue thaïe, Jean Baffie
Les villes frontalières thaïlandaises dans la régionalisation : planification et production de nouvelles formes urbaines, Elsa Lainé
Les “boutiques” : regard sur quelques bourgades. Villes rurales, villes-champignons, villes “western” et nouvelles villes, Pierre Le Roux
Bangkok, la ville à partir de ses représentations, Sophie Clément-Charpentier
L’habitat spontané comme un outil de développement urbain, le cas de Bangkok, Fanny Gerbeaud
NOTES
Comment les Thaïs traduisent l’idée de slum, taudis et bidonville, Sunida Vongrattanatoh
Le tout et son contraire : une lecture de Bangkok, Louise Pichard-Bertaux
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Approche géographique de la végétation

Frédéric Alexandre & Alain Guénin
Géographie de la végétation terrestre. Modèles hérités, perspectives, concepts et méthodes
Paris, Armand Colin, 2012. 302 pages, 16 x 24 cm, broché.


La végétation terrestre, ressource vitale de toute société humaine, est l’un des objets naturels traditionnellement étudiés par la géographie physique. Or, le dépassement du vieux clivage entre géographie physique et géographie humaine et, surtout, la montée en puissance des préoccupations environnementales obligent aujourd’hui à penser la végétation en des termes nouveaux et à la placer au coeur d’une réflexion géographique globale.
A travers un rappel historique, de la naissance de la « géographie des plantes » à la fin du XVIIe siècle à l’avènement d’une science de l’aménagement, cet ouvrage met en évidence comment l’approche géographique de la végétation s’est cristallisée autour de quelques grands modèles spatiaux (modèle zonal, étagement, mosaïque de communautés végétales) ou spatio-temporels (modèle du climax). Ces héritages, encore présents dans les théories et les pratiques, éprouvent désormais leurs limites, et un nouveau questionnement s’impose face aux transformations qui affectent les sociétés humaines actuelles et face aux inquiétudes qu’elles suscitent. Une géographie de l’environnement est bien en train de s’écrire.

L’examen des réponses qui commencent à être données, l’analyse des concepts nés de ces interrogations (biodiversité, résilience, écosystèmes, paysage, continu et discontinu, etc.), permettent enfin de s’interroger sur les méthodes à mobiliser pour répondre à ces nouveaux enjeux. Une synthèse inédite, fondée sur une démarche épistémologique et méthodologique, proposant une définition profondément renouvelée et interdisciplinaire de la « géographie de la végétation terrestre ».

Sommaire:

MODELES SPATIAUX HERITES : DECOUPAGES, LIMITES ET DISCONTINUITES DANS LA BIOSPHERE
L’univers végétal
A petite échelle, le modèle zonal
Le modèle de l’étagement de la végétation en montagne
LA VEGETATION DANS LA GEOGRAPHIE DE L’ENVIRONNEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE
Le couvert végétal, marqueur de l’anthropisation de la biosphère
Le monde végétal, ressource pour les sociétés humaines
Les forêts, entre idéal de nature et déforestation
ANALYSE DE LA VEGETATION : METHODE ET TECHNIQUES
Les données botaniques spatialisées : échelles, échantillonnage, collecte
Analyse spatiale d’un ensemble de données floristiques ; exemple d’un transect phytoclimatique à travers l’escarpe cévenole Paysage, écologie, environnement

Frédéric Alexandre est professeur de géographie à l’université Paris 13.
Alain Génin est maître de conférences en géographie à l’université François-Rabelais de Tours.

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Au fil de la Garonne

Charles Daney & Jean-Loup Marfaing & Jean Ramière
La Garonne
Portet sur Garonne, Loubatières, 2011. 221 pages, 25,8 cm x 28,9 cm, relié.


Cet ouvrage offre un portrait singulier et inédit de la Garonne. Il restitue le caractère essentiel du fleuve, celui du fil de l’eau et de son parcours.
La Garonne court, et c’est sa course ininterrompue, son rythme, sa palpitation vivante qui sont inscrits dans ces pages. A la manière impressionniste, pointilliste, les auteurs nous livrent une vision imprégnée d’un contact concret avec la Garonne, la mémoire de sensations personnelles, le récit d’une longue fréquentation, sans oublier les sources du savoir.
Suivant le fil des splendides cartes aquarellées d’Hippolyte Matis – restituées ici dans leur intégralité pour la première fois -, cheminant avec l’arpenteur, le promeneur, le géographe et le naturaliste, c’est au plus près des humeurs du fleuve que nous descendons des sources jusqu’à l’Océan.

Charles Daney est géographe.
Jean-Loup Marfaing est architecte et historien.
Jean Ramière est naturaliste.

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La Fennoscandinavie face à l’Europe

Erik Gloersen
La Finlande, la Norvège, la Suède face au projet d’une Europe polycentrique. La centralité à la marge de l’Europe
Rennes, PU Rennes, 2012. 313 pages, 16,4 x 24 cm, broché.


Le polycentrisme apparaît dans les discours européens comme un principe d’équilibrage du territoire tout entier, auquel on attribue un certain nombre de vertus aussi bien économiques qu’écologiques ou sociales. La réaction académique à ce phénomène politique a pu consister à mettre en évidence le faible fondement scientifique de ces présupposés.
Nous préférons cependant nous interroger sur l’articulation entre un projet politique polycentrique et la réflexion scientifique sur les rapports entre centres et périphéries.
Les cas de la Finlande, de la Norvège et de la Suède sont à cet égard particulièrement riches d’enseignements, notamment parce que ces pays à la marge de l’Europe affichent des niveaux de développement économique et social généralement équivalents ou supérieurs à ceux observés au coeur du continent.
L’observation du dialogue entre les institutions communautaires et les périphéries septentrionales permet ainsi de proposer des approches alternatives de la centralité et de la dynamique territoriale. l objectif est de proposer des modes de description et de représentation qui permettent de penser une efficacité économique et sociale ne passant pas nécessairement par la poursuite de la métropolisation.

Sommaire:
LE POLYCENTRISME EN TANT QUE PROJET POLITIQUE ET OBJET D’ETUDE SCIENTIFIQUE
L’émergence du polycentrisme

La définition d’un projet politique polycentrique commun en Europe
La contribution du programme Orate : entre approndissement du fondement factuel et poursuite du dialogue

LA POSITION DES PAYS NORDIQUES EN EUROPE : LES ENJEUX DE LA PERIPHERICITE ET DES FAIBLES DENSITES
La prise en compte de la géographie dans les politiques européennes
Des mesures statistiques sujettes à caution

La représentation de l’espace social et économique de la Fennoscandinavie

LA CENTRALITE A LA MARGE : REPENSER LE POLYCENTRISME COMME PROJET TERRITORIAL POUR L’ENSEMBLE DE L’EUROPE
Des aires urbaines fonctionnelles à une approche prospective des centralités urbaines
Potentiel et limites d’un polycentrisme de proximité en Fennoscandinavie
Construction d’un discours alternatif sur la centralité dans les régions marginales

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Appréhender le monde

Christophe Imbert & Philippe Maupeu
Le Paysage allégorique. Entre image mentale et pays transfiguré
Rennes, PU Rennes, 2012. 384 pages, 15,5 x 21 cm, broché


Que voit Pétrarque et que lit-il du paysage qui s’offre à lui au sommet du Mont Ventoux, le 26 avril 1336 ? Un panorama géographique qui s’étend, écrit-il, des monts du Lyonnais à la Méditerranée, ou bien le trajet d’une destinée personnelle, depuis les dix années écoulées vers un avenir incertain ? Et que raconte son ascension ? Une randonnée pédestre sur les chemins rocailleux, qui en ferait le premier alpiniste de la modernité, ou le douloureux cheminement spirituel d’un des grands allégorètes du Moyen Âge ?
Cet épisode bien connu cristallise les tensions entre une saisie sensorielle et phénoménologique du monde et un ordre discursif qui s’impose à lui et le configure, tensions auxquelles est consacré cet ouvrage.

Le paysage allégorique, dans la tradition occidentale, oscille entre deux pôles : un paysage mental, proprement « allégorique », qui donne le cadre nécessaire à une figuration et à un déploiement de l’idée ; et un paysage naturel – ‘réel’ – qui se fait miroir de l’âme, le paysage « symbolique » de la critique post-romantique.
Si le premier pôle semble familier plutôt à l’époque médiévale, le second à l’âge romantique, il semble que les choses ne soient pas si tranchées comme le laisse penser le statut indécis que l’on accorde au Mont Ventoux gravi par Pétrarque, entre image mentale et pays transfiguré.

Notre appréhension du monde, comme le montrent les diverses contributions réunies ici, est toujours prédéterminée et médiatisée par des cadres de pensée et des textes ; inversement, les constructions rationnelles que sont les paysages allégoriques sont traversées par l’expérience physico-sensorielle du monde.

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Quel avenir pour les villes moyennes?

Population & avenir n°706, janvier-février 2012
Les villes moyennes en perdition?
Paris, Population & avenir, 2011. 24 pages, 21 x 30 cm, broché.


Éditorial: Religions et immigration aux États-Unis par Gérard-François Dumont

Dossier: Les villes moyennes en perdition ? par Jean-François Léger

Revue de presse par Anne Lévy-Thibert
Mutations des sociétés : l’immigration algérienne et la société française au XXe siècle – Exercice pédagogique n° 58 par Alexandre Duchesne

Notes de lecture: Le territoire Europe au singulier et au pluriel – Les îles face au développement durable – La démographie « pour les nuls » – Livres signalés

Europe : de grands écarts dans l’espérance de vie par Elzbieta Grzelak-Kostulska, Beata Holowiecka et Hanna Michniewicz-Ankiersztajn
Les villes-champignons non périphériques en France : une géographie littorale par Laurent Chalard

Document pédagogique – L’évolution géoéconomique des villes moyennes en France ; l’accroissement du nombre des cadres.

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Moyen-Orient n°13: Islam et démocratie

Moyen-Orient n°13
Islam et démocratie
Paris, AREION Group, 2012. 98 pages, 23 x 30 cm, broché.


Après la révolution vient le temps de la contre-révolution.
Du Maroc à l’Égypte, celles-ci sont guidées par des formations autrefois honnies et bannies par les dictatures : les islamistes sont les grands gagnants politiques du « printemps arabe ». Alors qu’ils étaient peu nombreux sur les places à manifester, ils font leur retour en force – par les urnes – dans des sociétés en pleine transformation.

Si la laïcité implique l’éviction de la religion de l’espace public, une réflexion sur la place de l’islam dans les sociétés musulmanes s’impose. La foi du prophète Mahomet est, pour une majorité des habitants du sud de la Méditerranée, une référence identitaire primordiale. Les islamistes gouverneront, ils ont été élus, n’en déplaise aux plus sceptiques.
Faut-il pour autant en conclure qu’une « vague verte » enfermera le Maghreb et le Machrek dans une nouvelle ère d’autoritarisme ? Le totalitarisme menace malheureusement toujours.
Toutefois, nous ne sommes plus dans une logique d’islamisme révolutionnaire à l’iranienne, telle celle qui prévalait dans les années 1970 et 1980. Les partis islamistes se définissent désormais comme « conservateurs », à la manière des démocrates-chrétiens européens, et en appellent au « modèle turc ». Toutefois, gouverner ne sera pas chose aisée : la situation économique en Tunisie et en Égypte est désastreuse. Les jeunes qui ont provoqué la chute de Zine el-Abidine ben Ali et de Hosni Moubarak, rappelons-le, recherchaient avant tout un emploi et la promesse d’un avenir meilleur. Pas des cours de religion ! Après des décennies de régimes cleptomanes, corrompus et soi-disant laïques, ils ont décidé de donner une chance aux partis islamistes, mais n’hésiteront pas à les sanctionner par les urnes s’ils venaient à échouer.


C’est l’une des grandes leçons du « printemps arabe » : plus rien ne peut remettre en question la dignité et la liberté retrouvées. Enfin, ces « conservateurs » doivent affronter un « ennemi intérieur », les salafistes et leur vision radicale de l’islam.
En cette nouvelle année 2012, un an après la chute de Ben Ali, les enjeux sont considérables et personne ne sait ce qui se passera à court ou moyen terme.

2012, c’est aussi une date anniversaire particulière : les cinquante ans de la fin de la guerre d’Algérie, traumatisme qui marqua la fin de la colonisation française en Afrique et la naissance d’un nouvel État souverain. Après son dossier « Islam et démocratie », Moyen-Orient vous propose un regard différent sur l’Algérie, celui des géographes qui ont théorisé la conquête puis la domination coloniale.
Enfin, pour les Irakiens, 2012 rime avec « libération », non pas d’un autre dictateur, mais des forces militaires américaines qui, après plus de huit années de guerre, se sont retirées du pays le 18 décembre 2011. Problème : l’ancienne Mésopotamie est encore loin d’être une démocratie, bien au contraire. Cette nouvelle année est également l’occasion pour la rédaction de Moyen-Orient de procéder à quelques changements. Pour une meilleure compréhension du monde arabo-musulman, la revue débute avec l’actualité.
C’est dans ces premières pages qu’intervient un grand nom des études islamiques, Olivier Roy, directeur du programme « Méditerranée » à l’Institut européen de Florence. La dernière nouveauté se trouve à la fin de votre magazine : le lecteur découvrira la réalité du Moyen-Orient grâce à un outil des plus originaux, la bande dessinée.
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La guerre de l’eau

Franck Galland, Antoine Frérot & Alain Bauer
Eau & conflictualités
Paris, Choiseul, 2012. 128 pages, 15 x 21 cm, broché.


Eau & conflictualités est le titre d’un séminaire organisé en décembre 2010 à l’Ecole militaire par le Conseil supérieur de la formation et de la rechercha stratégiques (CSFRS). La richesse des interventions de cette journée a conduit les organisateurs à en publier les actes.

Placé sous la direction de Franc Galland, considéré comme l’un des meilleurs experts européens sur les questions géopolitiques et stratégiques liées aux ressources en eau, cet ouvrage constitue un témoignage unique de spécialistes français et étrangers sur les conflits prévisibles liés à la rareté des ressources en eau et à la dégradation de leur qualité.
Préfacé par Antoine Frérot, président directeur général de Veolia Environnement, et par Alain Bauer, président du CSFRS, ce livre aborde ainsi de manière très concrète, à travers des exemples pris au Moyen- Orient, en Asie centrale et en Asie du Sud-Est, les enjeux sécuritaires, les conflits d’usage et les tensions diplomatiques liés à l’eau qui ne manqueront pas de survenir.

Sommaire:
LA PROBLEMATIQUE STRATEGIQUE DE L’EAU EN ASIE
Problématiques de l’eau en Asie centrale, Asie du Sud et du Sud-Est
Inde et Chine : quelles situations hydropolitiques chez ces deux puissances ?
Les problèmes de gestion transfrontaliers liés à l’eau en Asie

L’EAU ENTRE GUERRE ET PAIX AU PROCHE ET MOYEN-ORIENT
La problèmatique de l’eau dans la péninsule arabe
Les enjeux stratégiques de l’eau au Liban, en Jordanie et dans d’autres pays du Proche-Orient
L’eau, une question stratégique pour l’Etat d’Israël

L’EAU, ENTRE AVENIR ET PERSPECTIVES
« A vivre l’eau on peut finir par aller loin »
Prendre la mesure des tensions pour mieux les résoudre

EN TOILE DE FOND
Les principes et instruments de la coopération internationale en matière d’eau douce

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Les côtes face au changement climatique

Omer Chouinard, Juan Baztan & Jean-Paul Vanderlinden
Zones côtières et changement climatique
Québec, Presses de l’Université du Québec, 2012. 242 pages, 15 x 23 cm, broché.


L’approche de la gestion intégrée des zones côtières est apparue en opposition à l’approche unisectorielle de la gestion des ressources afin de pallier aux nombreux stress posés sur les écosystèmes par les activités humaines. Près de 700 projets de gestion côtière intégrée sont en cours aujourd’hui dans différents pays du monde. Malgré cela, la dégradation des milieux côtiers n’a pas été freinée. Elle se poursuit même à un rythme alarmant. Il y a donc urgence de trouver des approches de gestion qui proposent des solutions viable

Dans la foulée de la dynamique société et nature et des relations environnement et sociétés, il a été montré que les contextes culturels et les savoirs écologiques locaux ont une influence sur les demandes des communautés pour des politiques environnementales de gestion participative et inclusive des zones côtières du Golfe du Saint-Laurent. L’objectif principal de ce livre est d’élargir l’aire d’étude aux territoires européens et africains, voire des milieux insulaires d’outremer comme la Réunion et la Martinique, afin de susciter une réflexion sur le développement durable du littoral.

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